Les journalistes togolais sont toujours dans l’expectative de l’amélioration de leur condition de vie et de travail. Un mois après les états généraux des 30 Juin au 02 Juillet 2014 à Kpalimé , que de questions surtout que depuis lors, c’est du silence radio.
Les états généraux de la presse togolaise ont été sanctionnés par de nombreuses recommandations mais elles en ne semblent pas connaitre un début de réalisation. Certes, les attentes sont grandes.
L’une des préoccupations majeures des journalistes togolais est l’adoption d’une convention collective. Cette préoccupation semble avoir des échos favorables au Syndicat national des journalistes indépendants du Togo (SYNJIT). Alphonse LOGO, le secrétaire général par intérim du SYNJIT indique qu’il serait idéal que la convention collective liée au secteur de la presse soit applicable avant la fin de l’année 2014. « En signe de bonne foi, que les patrons (de presse) doivent commencer à appliquer la convention collective interprofessionnelle qui est rentrée en vigueur depuis le 1er janvier 2012. Mais force est de constater que ce n’est pas fait » a-t-il ajouté.
Faudra–t-il le rappeler, les conclusions des assisses de Kpalimé ont appelé à « systématiser la signature d’un contrat de travail prenant en compte les dispositions du cadre légal à l’occasion de chaque recrutement » et à l’application de la grille salariale de l’actuelle convention collective interprofessionnelle aux journalistes employés des organes de presses privées dès la fin des états généraux, en attendant la signature de la convention collective sectorielle.
Vivement cette convention collective car au Togo, un nombre important de journalistes sont en dessous du salaire mensuel interprofessionnel garanti (SMIG).