Les causes des accidents de circulation au Togo sont légion. Si certains pointent d’un doigt accusateur l’administration pour la mauvaise éléctrifcation des villes, des nids de poule à plusieurs endroits sur les chaussées, des feux tricolores non fonctionnels; d’autres préfèrent accuser les conducteurs d’engins pour excès de vitesse, conduite dans un état d’ébriété ou encore les phares mal réglés. La situation agace et inquiète plus d’un.

286 décès et 3817 blessés, c’est les chiffres publiés par le ministère togolais de la sécurité et de la protection civile à la fin du premier semestre 2018. Des chiffres qui font froid dans le dos pendant que l’hécatombe continue sur les routes togolaises.

De ces accidents, les motocyclistes sont les plus impliqués pour des causes diverses entre autre, le mauvais réglage ou la qualité des phares.

« Un phare qui est bien réglé doit éclairer à une distance de 100 mètres sans éblouir », confie à la rédaction d’Africa rendez-vous, Jean-Claude David-Gnahoui, président de la prévention routière togolaise (PRT). Et ça, peu sont les conducteurs qui le savent. L’essentiel pour eux, c’est de se doter de moyens de déplacement que l’engin réponde au démarrage et hop!

Les phares, causes d’accident

Les phares de certains motocyclistes ou automobilistes, s’avèrent très brillants et frappent la vue par un éclat très vif et malheureusemnt fait perdre le contrôle des fois, surtout la nuit. Conséquence, accident. Le constat est sans équivoque.

Pour avoir une vision nette sur la route et ne pas non plus éblouir, chaque optique est adapté à son ampoule. Et cela, il y a des techniciens qui connaissent quel genre d’ampoule mettre dans quel optique. « Si on met n’importe quelle ampoule dans n’importe quel globe, cela ne pourra pas donner la distance normale de faisceau lumineux. Les optiques sont différents des ampoules que les usagers mettent dans leur globe, et on ne devrait donc pas s’étonner que cela cause parfois des accidents», a expliqué Jean-Claude David-Gnahoui.

Du côté des conducteurs eux-mêmes, ils se dédouanent, insinuant que c’est sur les grandes routes qu’ils allument les phares à grande portée pour voir jusqu’à 1 kilomètre. Mais en pleine ville, disent-ils, il y a des réglages qui se font sur la moto pour rabaisser le phare, pour ne pas éblouir les autres. Pour eux, c’est plutôt les motos sans phare qui causent les accidents.

Certains d’entre eux confient avoir choisi leur ampoule par brillance, ignorant qu’il ne aut pertains as mettre n’importe quelle ampoule à n’importe quel globe ou engin. Pour d’autres encore le choix est motivé par la couleur surtout le bleu. « Beaucoup font des décorations de différentes couleurs au niveau du globe, c’est ce qui fait ressortir la couleur des fois », affirme un  conducteur de taxi moto.

Et pourtant, dans beaucoup d’écoles de formation en conduite auto, il est bien enseigné les différents types de phare et surtout dans quelles circonstances les utiliser. Malheureusemnt, le type de phare à utiliser est devenu une mode au Togo, chacun faisant son choix, selon sa prpre convenance, éblouissant malheureusement d’autres passageurs dans leur retroviseur en venant de derrière ou directement en pleine figure lors de croissements.

L’appel est à beaucoup  plus de sensibilisation. A la prévention routière Togolaise, est organisée chaque année, une campagne de réglage auto, moto. Et pourtant! « Force est de constaté que les motos ne viennent pas en grand nombre, en croyant que c’est seulement les quatre roues qui sont concernés», a regretté le président de la PRT.

Faire inspecter les clignotants, phares, feux arrière, feux stop et autre signaux d’engins sont indispensables pour une bonne circulation sur la route. Les usagers sont donc invités à faire le réglage de leurs phares, au moins une fois par an  pour éviter des accidents de circulation.

Voltic Togo