Vue sur la ville d'Atakpamé

Les problèmes terriens sont encore d’actualité au Togo. Les populations des communes de l’Ogou 2 et de l’Ogou 4, dans la région des plateaux, sont en passe de souffrir des expropriations de domaines agricoles. Le sujet a été évoqué au cours d’une conférence de presse le 17 août 2020 à Lomé.

Le Collectif des propriétaires terriens, la ligue des consommateurs  du Togo (LCT) et l’association les “sept collines“ dénoncent un projet d’accaparement des terres cultivables dans l’Ogou2 et l’Ogou4.

Ils indiquent que 25 mille 579 hectares de terres convoitées par des exploitants agricoles et des investisseurs étrangers sont en passe d’être immatriculés comme propriété de l’Etat.

Les conférenciers ont expliqué qu’une procédure a été enclenchée par le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales à cet effet.

Les populations des communes Ogou2, Ogou4 sont riveraines du fleuve Mono, qui abrite le Barrage de Nangbéto. Or, pour réaliser le réservoir du Barrage de Nangbéto, des collectivités avaient déjà été déplacées et recasées par le gouvernement sur les sites qu’elles occupent actuellement.

« Comment comprendre qu’aujourd’hui on cherche encore à les déplacer? Pourquoi? Pour aller où? » pestent-ils.

Ils menacent d’une action juridique contre l’Etat pour rentrer dans leurs droits.  « Non! Nous ne voulons pas qu’on s’accapare encore de nos terres nourricières et ancestrales. Nous populations des communes de Ogou 2 et Ogou 4, voudrions informer à travers cette conférence de presse, l’opinion nationale et internationale solennellement que nous allons nous battre par tous moyens légaux, y compris des recours aux juridictions internationales », ont tonné les conférenciers, à Lomé.

Le Collectif des propriétaires terriens, la ligue des consommateurs  du Togo (LCT) et l’association les “sept collines“ indiquent que le même problème se pose dans la commune d’Anié 2.

Voltic Togo