Bientôt deux ans que le Togo expérimente la contractualisation des services de santé. Le bilan est bien satisfaisant selon le ministre togolais de la santé, Professeur Moustafa Mijiyawa.
Grâce à cette approche contractuelle, des résultats sont palpables en ce qui concerne la salubrité des centres, le diagnostic pertinent des besoins, la disponibilité en médicaments dans les centres contractualisés supérieure à 95% à Dapaong, Kara, Sokodé, Atakpamé et Blitta.
« Nous avons vue que la contractualisation a beaucoup impacté les taux de consultation, de fréquentation, la maternité et la prise en charge chirurgicale’’, s’est réjoui le ministre de la santé.
A Siou au nord du Togo, dans la préfecture de Doufelgou, par exemple, précise-t-il, il a été noté une augmentation de 20% du taux de fréquentation, le taux de consultation a grimpé de 31%, le taux d’hospitalisation de 7% et une augmentation de 18% du taux d’imagerie. « Il y a également une augmentation totale de 44% des recettes« , a-t-il ajouté, citant aussi le CHR de Dapaong, le CHU Sylvanus Olympio de Lomé, le CHU kara et le CHR de Sokodé pour de nettes améliorations et belles performances
L’approche, à en croire le ministre Mijiyawa, a aussi permis entre autres, de réhabiliter la réanimation et le bloc opératoire du Centre hospitalier régional (CHR) d’Atakpamé, d’équiper en appareil de radiographie le centre hospitalier universitaire (CHU) de Kara.
En somme, cette contractualisation a beaucoup assaini la gestion des finances des hôpitaux.
Devant la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti en séjour à Lomé, le ministre Mijiyawa a laissé entendre que la contractualisation est en train d’aider à mettre en place un système de santé de base robuste afin de rendre viable aussi bien les entités de référence qui sont en cours de construction que la couverture maladie au Togo.