Sécuriser ses données personnelles devient une nécessité tant pour les entreprises que pour les individus. C’est ce qui a poussé des experts en technologies de l’information et de la communication des responsables juridiques et auditeurs juridiques à échanger autour du sujet, avec des chefs d’entreprise, de compagnie d’assurance, banques, opérateurs télécoms, industriels et responsables d’institutions publiques. C’était le 1er août 2018 à Lomé.
L’article 28 de la déclaration des droits de l’homme stipule: « tout citoyen a droit au respect de sa vie privée, de son honneur, de sa dignité, de son image, de sa correspondance et de ses communications. L’état garantit le secret de la correspondance et des télécommunications », ce droit nombreux sont ces citoyens qui l’ignorent et laissent ainsi leur droit bafoué.
Thérèse Donu, avocat, a une fois encore insisté dessus. Selon ses explications, vue l’ébullition de la technologique et échanges de données à travers le monde, les données personnelles doivent être protégées.
Elle a souligné qu’une entreprise qui collecte des données de ses clients à des fins autres que lesquelles elles ont été collectées peut être poursuivie par les juridictions.
Aussi, elle a ajouté que les entreprises qui ne protègent pas les données de leurs clients peuvent se voir retirer leur autorisations provisoirement ou de façon définitive. Elle a aussi fait savoir que ces entreprises sont passibles de payement d’amendes pécuniaires si elles ne protègent pas les données de leurs clients.
A en croire Me Thérèse Donu, le règlement général sur la protection des données (RGPD) constitue une convention entre les Etats membres de l’Union européenne (UE). Pour les Etats non membres, il demeure un document de référence pour les entreprises.
Pour Edem Agbekponou, directeur des opérations commerciales à CFAO Technologies, au regard des enjeux de la digitalisation des transactions, et des flux des données, que cela induit, la protection des données personnelles ne peut plus être considérée comme un choix pour les entreprises et les institutions mais un enjeu économique au regard des pertes financières sur l’image de marque que peut engendrer la perte des données. D’où, précise-t-il, la nécessité pour les entreprises, où qu’elles soient de bien s’outiller pour protéger leurs données personnelles mais aussi, celles de leurs clients.
Selon le RGPD, une donnée personnelle est toute information se rapportant à une personne physique qui peut être identifiée, directement ou indirectement notamment par référence à son nom, son numéro d’identification, ses données de localisation, son identifiant en ligne, des plusieurs éléments spécifiques propres à son identité.
Pour rappel la rencontre a été organisée par CFAO Technologies et son partenaire ORACLE Corporation.
Dans un pays où la vie est condamnation du fait d’un régime qui, depuis 1967, l’année de son avènement, a érigé, la destruction de la vie, par l’assassinat, le meurtre, la violence, etc, en mécanisme, la protection des données personnelles ne devient un enjeu, que la sottise de ceux et celles qui y voient un enjeu. Car, l’arbitraire, la violation de la sacralité de la vie sont ces principes qui sont à la racine de ce régime tyrannique qui n’a que faire de la vie.
Un régime qui s’arme d’une clique de racistes et d’esclavagistes pour mieux mépriser les vies au Togo et à l’extérieur du Togo, se fourvoie en posant comme enjeux la problématique de la protection des données personnelles.
Les vrais enjeux au Togo sont la liberté, la démocratie. Car, la protection des données personnelles suppose une structure où le respect de la liberté individuelle est donnée. Or, la nature du régime est telle qu’elle devient condition d’impossibilité d’une protection des données personnelles; l’arbitraire étant à la racine de cette dictature.
Faure Gnassingbé qui n’a aucune légitimé doit partir, c’est cela l’exigence du peuple Togolais. C’est pour cela que des milliers de Togolais ont été depuis assassiné par cette clique de terroristes, c’est à dire le régime et ses soutiens racistes et esclavagistes.