Le Togo dispose de 15 centres de prise en charge sur toute l’étendue du territoire dont 13 centres d’écoute. Toutes les régions du pays sont couvertes sauf celle de la Centrale.

Le Centre de recherche d’information et de formation pour la femme (CRIFF) du Groupe de réflexion et d’actions femme démocratie et développement (GF2D) a une fois encore levé le voile sur la situation, le 17 juillet 2020, au cours d’un webinaire.

La situation, à en croire Adoudé Tounou-Gblodzro, coordinatrice du Criff, la situation ne permet par d’apprécier ce que les femmes endurent dans cette région du Togo. Et pourtant, la région disposait d’un centre.

Les centres d’écoute et de conseils sont expliqués comme étant des institutions d’accueil et de prise en charge psychosociale des victimes de violences basées sur le genre.

Ces structures d’écoute et d’assistance juridique, a expliqué Mme Tounou, sont créées depuis les années 1994 et constituent des cadres où les règles de droits et les pratiques juridiques sont mises à la disposition de la population par le biais d’informations, de conseils, de règlement à l’amiable des conflits conformément aux lois du pays.

« Il y a des femmes qui ne veulent plus revoir leur mari ou rentrer dans le cercle familial. Mais il n’existe pas de centre d’accueil approprié« , a aussi évoqué la coordinatrice du CRIFF.

Aussi, elle n’a pas manqué de relever que la pandémie de coronavirus a freiné la fréquentation des centres d’écoute et cela n’a pu reprendre qu’avec l’appui de l’UNFPA qui a doté des centres d’écoutes d’équipements de protection.

La réunion virtuelle à laquelle a pris part Africa rendez-vous est organisée par l’UNFPA et le Ministère de la planification du développement.

Dr Natalia Kanem, la Directrice exécutive de l’UNFPA avait lancé un appel à mettre fin à la violence basée sur le genre.

Voltic Togo