Des acteurs de la société civile regroupés au sein d’une plateforme citoyenne de réflexion et d’échanges ont fustigé l’opacité qu’ils disent déceler autour du processus de décentralisation au Togo. Regroupés à Lomé pour la deuxième édition des Universités sociales du Togo, ils n’ont pas manqué de dénoncer cette attitude du gouvernement.

Le Professeur David Dosseh, Coordonnateur des UST, a fait observer que cela fait 30 ans que le Togo a connu les dernières élections locales et depuis ce temps une nonchalance sans précédent qui se fait constater sur le terrain. Les UST se disent étonnées de la trop grande confidentialité qui entoure le processus de décentralisation au Togo et qui se traduit par l’absence d’informations à l’endroit des populations, puisque la société civile, censée apporter lesdites informations est peu associée au processus.

Cette diatribe intervient au lendemain d’une série de rencontres avec le ministre de la décentralisation et des collectivités locales, le directeur de la décentralisation ainsi que des députés de l’opposition.

Et pourtant, martèlent-ils, circulent  des documents officieux dont même les élus du peuple n’ont pas connaissance. Ils ont évoqué pour exemple, un avant projet de loi, non signé, portant création des communes plus précisément leur dénomination, leur ressort territorial, leur chef lieu et du Rapport général de l’atelier sur la décentralisation au Togo, en  décembre 2016.

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