Fournir des détails sur les évènements de Gléi et dénoncer les accusations mensongères dont sont victimes les membres de la Synergie des travailleurs du Togo (STT), tel est le but de la conférence de presse que le mouvement syndical a tenu le mardi 31 mars 2015 à son siège à Lomé.
Des responsables de la STT se sont prêtés au jeu de questions-réponses des journalistes. Ils ne mâchent plus les mots. « Prenez garde d’attraper le serpent par la queue, vous risquez de vous faire mal », a déclaré en substance le porte-parole de la synergie Dr Gilbert Tsolenyanu suite aux allégations mensongères dont ils disent être victimes depuis un moment, et face aux multiples tentatives du gouvernement togolais à les rendre complices et coupables des évènements de Gléi.
« Les travailleurs de Gléi n’ont tenu ni une assemblée générale dans quelque établissement scolaire que ce soit, ni une caravane le mercredi 25 mars comme le déclare le communiqué du gouvernement », ont-ils eu à préciser dans leur déclaration liminaire avant de préciser que « C’était uniquement les élèves qui avaient occupé la voie réclamant leurs enseignants (et) d’après les informations recueillies, ce sont des militaires dépêchés de Témédja qui ont violenté sévèrement les élèves et la population et même les observateurs des droits de l’homme… ».
Aussi sont-ils revenus sur les menaces à leur endroit et demandent au gouvernement de procéder immédiatement à la « libération des élèves et des personnes injustement détenus à Atakpamé, de cesser et de faire cesser toutes les menaces, toutes les brutalités et toutes les allégations mensongères dont sont victimes les travailleurs ».
Pour la marche de protestation initialement prévue le 02 avril, elle est repoussée sur le 08 Avril sur toute l’entendue du territoire national.
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