Session de formation à Cinkassé

Le Collectif des associations contre l’impunité au Togo forme des journalistes, acteurs de la société civile, des leaders communautaires et religieux sur l’approche genre. La formation se déroule simultanément à Danyi dans la région des plateaux, et Cinkassé dans l’extrême nord du pays.

Le Cacit part du constat selon lequel, au lendemain des élections municipales de Juin 2019, seulement 9 postes sont occupés par les femmes, sur les 49 dans les communes de Danyi 1, Danyi 2, Cinkassé 1 et Cinkassé 2.

Pour le Collectif, les OSC, les leaders communautaires et les médias ont un rôle important à jouer dans la sensibilisation des différents publics et groupes cibles pour une matérialisation plus effective et efficiente des politiques de genre, de respect et de protection des droits humains. Le Cacit entend ainsi, à contribuer à une meilleure représentation des femmes dans les instances de décision par la prise en compte systématique du genre dans les programmes de développement communautaire au Togo.

« L’approche genre suppose de considérer les différentes opportunités offertes aux hommes et aux femmes, les rôles qui leur sont assignés socialement et les relations qui existent entre eux. Il s’agit de composantes fondamentales qui influent sur le processus de développement de la société et sur l’aboutissement des politiques, des programmes et des projets des organismes internationaux et nationaux », a fait observer à Cinkassé, Rachel Molley, responsable protection au Cacit.

Vue partielle des participants à Danyi

« Le genre est intimement lié à tous les aspects de la vie économique et sociale, quotidienne et privée des individus et à ceux de la société qui a assigné à chacun (hommes et femmes) des rôles spécifiques« , a indiqué à Danyi, Doris Guinhouya, responsable promotion des droits de l’homme.

Ils sont donc une vingtaine d’acteurs à bénéficier de cette formation à Danyi et à Cinkassé avec le soutien financier de l’ambassade d’Allemagne au Togo.

Au Togo, le rapport d’analyse des effectifs de l’administration publique rappelle qu’en 2017, les femmes fonctionnaires constituaient 19,30 % contre 80,7 fonctionnaires masculins.

Voltic Togo