Le jeune élève togolais Douti Sinalengue abattu par des éléments de la police le 15 Avril 2013 sera « enfin » porté en terre. L’information a été révélée par la presse togolaise. Il avait seulement 22 ans.
Des journaux parus le 05 Mars 2014, évoquent que Douti Sinalengue, celui qu’il convient d’appeler Martyr sera enterré dans son village à Tambouga dans la préfecture de Kpendjal au grand nord du Togo.
Selon les informations rapportés par des brulots togolais, le corps du regretté Douti recevra une sépulture dans son village au nom de la justice dans l’éducation.
Il restait quelques jours seulement pour que le corps du jeune élève touche l’année entière à la morgue de Dapaong, à près de 650 Km au nord du Togo..
Le gouvernement togolais avait réfuté la thèse de tuerie par la police et parle de mort suit à un arrêt cardiaque. Le 18 Avril, le procureur de la République le jeune aurait bien participé aux manifestations, mais dans la soirée, il se serait rendu en compagnie de ses deux frères à la clinique Saint Luc de Dapaong et reçu par le sieur Djabigou PARE, infirmier d’état en raison d’une fatigue générale, puis a regagné son domicile après une consultation. Dans la nuit, il se serait plaint de douleurs abdominales. Ses parents l’ont conduit mardi au CHR pour une prise en charge. Un chirurgien a décidé de l’opérer d’urgence, mais le patient a fait un arrêt cardiaque lors de l’intervention et n’a pu être réanimé.
La Synergie des travailleurs du Togo quia avait entonné la mobilisation soutient mordicus que le jeune élève en classe de 1ère A4 est décédé des coups reçus dans le bas ventre te l’abdomen par les forces de sécurité.
Outre Douti, un autre élève Sinadaré Gouyano (en photo) était aussi décédé des suites de balles réelles tirées par la police pendant les manifestations du 15 Avril.
L’enterrement a trainé avec la résistance de la famille qui insistait avoir sur les motifs réels de décès de leur enfant.
