Togo: L’EPP Bè Gare transformée en centre de recherches

Les élèves et jeunes du quartier Bè auront finalement de quoi utiliser pour mettre à profit leur passe-temps. Un centre de recherches et d’information des jeunes (CRIJ) a été inauguré le week end dernier par l’Ambassadeur des Etats unis au Togo (en photo coupant le ruban).

Les Loméens sont très bien familiers au nom EPP Bè Gare (Ecole primaire publique Bè Gare Groupe C). L’école en plein centre de Bè a été délaissé et a cédé la place à une brousse où se rivaliseaient d’ardeurs, des reptiles.

Aujourd’hui, la bâtisse a de nouveaux occupants, des livres. Par le biais des anciens bénéficiaires des programmes d’échanges américains regroupés au sein de la GAAT (Global Alumni Association of Togo), l’Ambassade des Etats Unis Unis au Togo a appuyé la rénovation pour le rendre en un centre de reccherches. Le coût des travaux est évalué à 3 millions de francs Cfa.

Le Chef du quartier Bè Souzanétimé (Kamalodo) s’en est réjouit car selon lui ce sera une grande école de savoir et de connaissance non seulement pour les élèves de Bè mais des Togolais en général. « Je prends l’engagement à tout mettre en oeuvre pour que ce centre profite aux élèves et à tous les jeunes« , a-t-il lancé.

Le président de la GAAT, Charles Akakpo, après avoir remercié les siens pour leur implication active dans la réalisation du projet a expliqué que le centre dispose d’une salle de lectur, d’un bureau, d’une salle polyvalente pour acceuillir différents séminaires ou rencontres mais aussi, d’une aire de jeux. « Une bibliothèque est un hôpital pour l’esprit« , a-t-il rappelé

Pour l’Ambassadeur des Etats Unis au Togo Robert Whitehead, l’implication des membres de la GAAT est un exemple que les citoyens ne doivent pas chaque fois attendre des gouvernements qui souvent dit-il, ont des priorités qui changent au fil des temps. Il a vivement souhaité que le Centre devienne un ieu pour apprendre et développer de nouvelles idées.

Selon les responsables de la FTACO (Fédération togolaise des associations, centres et clubs UNESCO), le fonds documentaire s’élève à plus de deux dizaines de mille de livres.