L’année 2014 est rentrée dans l’histoire. Elle est aussi partie avec tous les bruits assourdissants de pétards à faire sursauter debout. Et ce, malgré l’interdiction du ministère de la sécurité (comme toujours sic).

Les Togolais n’ont pas attendu d’entamer la deuxième quinzaine du mois de Décembre avant de faire résonner les pétards. Des pétards dont les bruits n’ont rien à envier à ceux des armes automatiques. Des fois, ces bruits ont été entendus même jusque tard dans la nuit à faire sursauter les nouveaux-nés ou personnes du troisième âge.

L’utilisation de ce pétards n’ont pas été sans conséquence. Dans certains quartiers et banlieues de la ville de Lomé, c’était la panique générale et même des blessés.

A Agbalépédo (banlieue de la capitale) un enfant de 7 ans s’est retrouvé avec la main droite presque en lambeau pour mauvais usage de ces pétards. Plus loin, à une vingtaine de là c’est un étalage de vente de carburants frelatés qui a pris feu au contact de ces pétards.

Au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sylvanus Olympio; six (6) victimes ont été enregistrées.

De la devanture des bars aux Centres de prières, aucun coin n’a été épargné, et ce, pendant plus de trois (3) semaines.

Même après la fête du Nouvel an, les jeunes s’employaient à épuiser les stocks qu’ils achetaient finalement à un prix relativement bas. Mais bien la fête, il fallait débourser entre 1000 et 5000 Francs CFA pour s’acheter ces pétards. Ceci, selon le nombre de détonations et la force de résonance.

« Cette année (2014 ndlr) J’ai réalisé un chiffre d’affaires plus ou moins encourageant…. la demande a été grande » a confié  une revendeuse de pétard au marché d’Adawlato.

Somme toute, les pétards ont bien « pété » pendant les fêtes de fin d’année 2014.

Voltic Togo