En prélude à la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, qu’observe le monde entier le 26 juin de chaque année, un atelier d’échange avec les médecins pour une prise en charge psycho-médicale des victimes de la torture a eu lieu mercredi 25 juin 2014 au siège du Synphot (syndicat des praticiens hospitaliers du Togo) à Lomé. C’est une initiative du Collectif des associations contre l’impunité au Togo (Cacit) et de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Togo (Acat), pour permettre aux médecins de s’approprier le protocole d’Istanbul.

Ce protocole est un document  qui va permettre aux médecins d’identifier les victimes, de les assister cliniquement et psychologiquement et signaler les cas de tortures aux associations de lutte contre la torture. Il fait référence aux différents cas de blessures, et de quel acte de torture elles proviennent.

Le président du Cacit Spéro Mahoulé, a interpellé l’état togolais, pour qu’il garantisse l’intégrité du citoyen en luttant contre la torture sous toutes ses formes. Le chef de la délégation de l’Union Européenne Nicolas Berlanga, demande au Togo d’incriminer la torture. « J’ai toujours insisté sur la nécessité d’un cadre juridique pour punir les tortionnaires » a-t-il déclaré.  » Des gens ne doivent pas être soumis à des actes contre la morale et le caractère sacré de l’homme » a souligné pour sa part Le directeur de cabinet du ministère des droits de l’homme Laré Yempadou.

Pour joindre l’acte à la parole,  la semaine prochaine 7 membres de l’association des victimes de tortures au Togo (Asvitto), bénéficieront d’une consultation psycho-médicale gratuite.

Voltic Togo