L’Institut national d’assurance maladie (Inam) se dit encore préoccupé par la prise en charge des assurés. En marge d’une rencontre entre des professionnels du secteur de la santé, l’Inam a entretenu les pharmaciens sur les bonnes pratiques à cultiver au sein de leur profession afin d’améliorer la prise en charge des assurés.
Dr Têko Amousso-Kouetete, Médecin-Conseil Principal de l’INAM a rappelé que le niveau de non maîtrise des dépenses en médicaments démontre le rôle important du pharmacien dans la réussite de la couverture santé universelle (CSU).
Ainsi, pour assurer la qualité et l’efficience de la dispensation des médicaments, l’Inam a exhorté les pharmaciens à aider à la mise en œuvre de la politique pharmaceutique nationale, à faire une dispensation optimale garantissant la qualité et augmenter la dispensation des génériques sous DCI.
L’Institut a aussi insisté sur la nécessité de contrôler la dispensation des produits aux assurés sociaux mais aussi, créer un cadre de veille de la disponibilité et de la consommation des médicaments.
« Ce cadre est un groupe composé de chargés des prestations et de la qualité des soins de l’INAM et de pharmaciens des différentes phases du circuit du médicament pour détecter et trouver des solutions aux problèmes de disponibilité, de qualité et d’efficience des médicaments mais également, renforcer la coopération et la confiance entre l’INAM et les pharmaciens« , a expliqué Dr Têko Amousso-Kouetete.
Cette session de partage s’inscrit dans le cadre de la 12ème édition des journées ordinales de l’Ordre national des pharmaciens du Togo (ONPT) démarrée à Lomé, le 6 novembre 2019.
L’Inam, rappelons-le, s’est doté de nouvelles règles de prestation. Elles comportent des avantages tels une meilleure appropriation des règles par les prestataires tout comme une meilleure compréhension des règles par les prestataires et, une plus grande accessibilité aux soins des bénéficiaires.
