Michèle Aguey, Secrétaire générale du GF2D

Des acteurs du droit foncier au Togo se retrouvent pendant deux jours autour de « l’initiative Kilimandjaro ». Il s’agit d’une rencontre de renforcement de capacité pour permettre aux participants de mieux s’organiser afin de mener des plaidoyers. Le but final est la mise en œuvre de la charte relative à « l’Initiative Kilimandjaro », qui milite pour l’effectivité de droits fonciers des femmes.

Organisée par le Groupe de réflexion et d’actions, femme, démocratie et développement (GF2D), les 26 et 27 juin 2018 à Lomé, la rencontre veut souligner un aspect fondamental de l’égalité de droit entre homme et femme.

Selon la secrétaire générale du GF2D, Michèle Aguey, l’idée est de faire comprendre aux dirigeants que les droits des femmes rurales ne sont pas respectés. «Ce qui est important pour les femmes c’est d’avoir accès à la terre au même titre que les hommes », a-t-elle souligné.

Pour rappel, la charte relative au droit de propriété a été adoptée par le Togo en 2016 et statue sur une série de revendications visant à renforcer le mouvement des femmes rurales, à défendre leurs droits fonciers et à leur donner accès aux ressources naturelles.

Notons que « l’Initiative Kilimandjaro » a été lancée sur le continent africain pour mobiliser les femmes agricultrices en vue d’influencer les politiques foncières au niveau continental, régional et national, notamment en faveur des femmes rurales et des populations les plus pauvres.

 

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