L’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut mener à bien la couverture sanitaire universelle (CSU). Pour cela, elle forme des experts sur l’analyse de la protection contre le risque financier en santé. L’atelier se tient à Lomé du 1er au 4 octobre 2019.
L’objectif de cette rencontre est de renforcer les capacités nationales dans le suivi des progrès dans la mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle. Ceci, pour permettre de comprendre la dynamique des indicateurs à partir des bases de donnée.
C’est également le lieu de former un pool d’experts nationaux dans l’utilisation des méthodes d’estimation des indicateurs de protection financière en santé.
Durant quatre jours, des représentants de cinq pays de l’Afrique francophone auront à faire des présentations, des exercices pratiques et des discussions plénières. Ils vont également passer en revue les concepts, la méthodologie et les techniques utilisées pour analyser les dépenses.
Les participants vont être aussi formés à la production afin qu’ils soient outillés pour effectuer des analyses multivariées pour identifier les facteurs qui sont associés en se basant sur les données des enquêtes ménages.
« Cet atelier permettra aux décideurs de savoir exactement comment sont structurés les financements à risque afin d’identifier la façon de protéger les personnes pour qu’ils ne souffrent pas par rapport aux financements et à l’obtention des soins de santé de qualité », a précisé le représentant de l’OMS au Togo, Dr Fatoumata Binta Diallo.
Selon elle, de petits groupes d’experts vont être créés et formés dans les 47 pays de la région afin qu’ils soient capables d’aider les décideurs à prendre de bonnes décisions et d’identifier rapidement les personnes à risque et les protéger.
Le Bénin, le Cameroun, la Guinée, le Mali et le Togo sont les pays de l’Afrique francophone qui participent à cet atelier.