Le siège de la HAAC

Les Togolais, du moins les journalistes, attendent la nomination des nouveaux membres devant compléter l’équipe de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC). Déjà, des voix s’élèvent pour réclamer une institution équilibrée. C’est le cas de l’Observatoire togolais pour l’image des femmes dans les médias (OTIFEM).

L’Assemblée nationale togolaise a procédé le 02 Mai 2016, à l’élection de 5 des 9 membres de la nouvelle équipe de la HAAC. Une seule femme, Aminata Adrou, ancienne présentatrice à la télévision nationale y est représentée. Une situation qui afflige l’OTIFEM.

Pour l’Observatoire, cela relève du non respect de la loi organique relative à la HAAC.  « La désignation et l’élection des membres de la Haute Autorité doivent tenir compte du genre », stipule l’article 5.

« Tout porte à croire qu’on forme l’équipe et on cherche dans le lot, juste une femme pour compléter », s’est indignée la présidente de l’OTIFEM, Simone Dakitchè qui dit interpeller le Chef de l’État, dans la nomination des 4 membres à tenir compte de la parité.

Au Togo, la HAAC est composée de 9 membres dont 5 élus par l’assemblée nationale et 4 désignés par le président de la république.

Depuis l’institutionnalisation de la HAAC, il y a 20 ans, précise-t-on, sur les 36 membres qu’a connu l’instance de régulation, une seule femme a eu à siéger en la personne d’Adjoa Awusaba.

Voltic Togo