La Journaliste, réalisatrice togolaise Nathalie Akakpo fait une fois encore parler d’elle. Elle s’est mise pour la seconde fois, sous les projecteurs du centre Culturel Mitronunya à Lomé avec une sélection de six (6) films portant sa griffe.

Depuis 2007 et ce jusqu’en 2013, Nathalie Akakpo n’a cessé de produire, évoquant l’amour, le vécu quotidien de l’homme et de la femme, mais aussi des coutumes. Une sélection de six de ses films ont été projetés au centre Culturel Mintronunya au quartier Adidogomé, banlieue sud-ouest de la capitale.

« Abalo et ses deux épouses », « Akofa, la domestique », « Hygiène des coutumes » ; « La flûte », « Une femme, un travail » et « Ma fille, rien ne vaut l’amour » ; voilà es titres des films d’une quinzaine de minutes chacun qui ont été servi au public qui a fait nombreux me déplacement le vendredi 28 Février 2014.

A l’exception du dernier qui est une adaptation de la nouvelle de la sœur Robertine de la congrégation des sœurs de Notre Dame de l’Eglise du Togo les cinq autres films sont des purs produits de Nathalie AKAKPO. C’est aussi sans compter le soutien de son agence « Espace Culturel Vie de Femme ».

« Ce film est pour moi, une manière de démontrer que l’amour est au-dessus de tout. Vous l’aurez donc constaté, toute la rancœur que l’acteur principal a gardée en elle, après l’avoir extériorisé et pardonné, elle a constaté une ouverture dans sa vie. C’est mon message fort », a expliqué la Sœur Robertine.

Cette soirée de films qui précède la célébration de la femme, est pour la productrice Nathalie Akakpo, une manière de montrer la nécessité d’autonomisation de la femme.

« Nous avons tenu à faire un bilan de toutes nos activités depuis 2007. Ça fait longtemps que nous produisons et nous avons choisi opportun de nous faire connaitre à travers cette projection qui nous sert de lancement », a confié Nathalie Akakpo et d’ajouter « Notre souhait est que les femmes togolaises aient une place dans la société ».

Nathalie Akakpo n’a pas non plus manqué de faire un procès de « démarcheurs » véreux de domestiques et des hommes polygames.

Au Centre Mitronunya, la journaliste productrice de film y était déjà en Décembre 2012 avec « Cervelle de femme ».

Rappelons qu’avant cette projection, Nathalie Akakpo et sa troupe se sont rendues à l’intérieur du Togo pour des projections, grâce à l’accompagnement financier de l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique au Togo.

Photo: Maquette de « Hygiène des coutumes »
Voltic Togo