Des agents de santé communautaire surtout ceux des zones reculées du Togo, connaissent depuis quelques mois une pénurie des intrants pour lutter contre le paludisme. Au programme national de lutte contre le paludisme, l’on préfère relativiser.

Le Togo s’est lancé depuis quelques années déjà dans une dynamique d’assurer la prise en charge correcte des cas de paludisme surtout dans les milieux communautaires par une mise à disposition des intrants antipaludiques. La dynamique s’inscrit dans le cadre du projet «renforcement des services de prévention et de prise en charge du paludisme pour un accès universel au Togo». Malheureusement depuis la décision du gouvernement de rendre gratuites les combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine, (CTA), des ruptures de stock ne cessent d’être fréquentes. Depuis mai 2014, c’est la croix et la bannière pour les agents de santé communautaire pour faire face aux cas de paludisme.

A la source, la rédaction d’Africa Rendez-vous a constaté plutôt une pénurie. Approché, le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) Dr Fantchè Awokou (Photo) soutient que les agents viennent d’être dotés en CTA il y a moins d’un mois. Il ne rejette pas non plus la probabilité de manque. Selon un agent de santé communautaire de la préfecture du Golfe, ces ruptures d’intrants mettent à rude épreuve la stratégie de rapprochement des services de santé des populations et pourront impacter la politique de prise en charge correcte des cas de Paludisme.

Cette rupture, rappelons-le intervient après celle de 2010 et une dotation insuffisante des ASC entre Novembre 2013 et Mai 2014.

Voltic Togo