Les relations entre la presse et les forces de sécurité au Togo ne sont toujours pas au beau fixe. C’est ce qui ressort du rapport de l’Observatoire togolais des media (OTM) publié à l’occasion de la journée internationale de la liberté de presse le 3 mai 2019.

Dans ce rapport, l’OTM a doigté deux cas qui selon lui, touche les relations conflictuelles entre les forces de sécurité et les journalistes. Il s’agit d’abord de l’altercation entre un reporter du journal satirique Sika’a et les forces de sécurité de la présidence de la république qui lui auraient infligé des traitements inhumains et dégradants le 8 mars 2019.

Il est aussi question d’un journaliste de la radio privée Kanal Fm qui a vu sa main « écrasée » par la porte d’entrée du stade municipal de Lomé par les forces de sécurité du stade fermaient alors que celui-ci cherchait à s’y réfugier suite à la dispersion à coups de grenade lacrymogène de la manifestation organisée par le Mouvement Martin Luther King (MMLK) le 6 avril 2019.

Toutefois, il est à noter que le Togo en 2019 a progressé de 10 places et occupe le 76ème rang au classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontière (RSF). Il est également le 6ème meilleur pays de la liberté de presse en Afrique de l’ouest.

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