Les étudiants de l’Université de Lomé risquent de faire les frais des mouvements d’humeur du 15 dernier. Après « l’agression » d’un des leurs, les enseignants veulent se faire entendre. Ils annoncent la suspension des cours jusqu’au retour de la sérénité sur le campus.

Les enseignants regroupés au sein du Syndicat de l’enseignement supérieur du Togo (SEST) et du Syndicat national des enseignants du supérieur (SNES) réagissent sur « l’agression » du vice-doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG).

Selon les deux syndicats, l’enseignant Messan Nouridine qui dispensait un cours dans l’amphi 1000 a été violemment agressé par un groupe de manifestants qui tentaient de perturber les enseignements.

C’est donc en réponse à cet acte que le SNES et le SEST jugent « d’intolérable » qu’ils appellent les collègues enseignants à « suspendre tous les enseignements à compter du vendredi 17 mai 2013, jusqu’au retour de la sérénité sur le campus ».

Mais encore, les deux syndicats soulignent que le calendrier académique 2012 – 2013, arrêté par la note de service de la présidence de l’Université de Lomé, sera strictement respecté sans aucune possibilité de modification quelconque. « Nous tenons à rappeler que toutes les unités d’enseignement qui n’auront pas totalisé au minimum huit (08) semaines de cours ne seront pas programmées lors des examens de fin de semestre »,  souligne le Professeur Tchangbédji dans un communiqué de presse rendu public.

Plus loin, les deux syndicats veulent porter plainte contre les auteurs « agresseurs » devant le Tribunal de Lomé.

Voltic Togo