Payadowa Boukpessi, ministre togolais de l'administration territoriale / Image: DR

La question de chefferie est un des problèmes épineux sur lequel le ministère togolais de l’administration territoriale est appelée à jouer un rôle déterminant. Les populations de Byakpabe, un des villages du canton de Bangeli dans la région de la Kara, se voit « imposées » un chef en violation flagrante des procédures.

D’après le recoupement fait par la rédaction d’Africa rendez-vous, la succession des chefs dans le Bangeli après un vote. Fort est de constater que, sans vote, un chef est déjà imposé et plébiscité par le ministère de l’administration territoriale.

Derrière le coup foireux, se cache le régent. Celui-ci alors, censé d’organiser les élections, se permet de bloquer le processus, se présente candidat, devient juge et partie, en violation de la procédure en vigueur.

Des sages de quartiers de Byakpabe disent ne pas reconnaitre avoir choisi d’un commun accord un quelconque chef de village et disent n’avoir en aucun cas, signé un papier de nomination non plus. Ils n’entendent pas baisser les bras. « Que tous natif de Biyakpabe désirant être chef de village puisse se référer au chef canton de Bangeli pour constituer les dossiers nécessaires et les déposer à la préfecture en attendant l’élection » ont-ils lancé comme mot d’ordre.

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