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Des quartiers de la capitale Accra ont subi une secousse tellurique de magnitude 2,8 le 10 mars 2023. L’information est confirmée dans un communiqué de presse de la Ghana Geological Survey Authority (GGSA).

Selon l’autorité, la secousse qui s’est produite à 9h49 a été « légèrement ressentie à High Street, Ridge et dans d’autres parties au centre d’Accra ».

Dans le communiqué signé par le directeur général par intérim de la GGSA, Isaac Kuuwan Mwinbelle, il est précisé que l’épicentre est situé à 1,5 km au large, près de James Town, dans la région du Grand Accra.

Toutefois, il précise que la magnitude enregistrée reflète une secousse mineure qui ne devrait pas causer de dégâts.

Selon l’Autorité, de tels événements sont naturels et « difficiles à prévoir ». La Ghana Geological Survey Authority (GGSA) a appelé au calme, indiquant qu’il n’y avait pas lieu de s’alarmer et invité les populations à poursuivre « leurs activités normales ».

La GSGSA dit s’engager à surveiller en permanence ces événements et à informer le public de manière appropriée afin d’assurer sa sécurité et de minimiser les risques.

« L’éducation et la sensibilisation du public à la prise de conscience et à la réaction en cas de secousses sismiques sont importantes et sont actuellement entreprises par l’Autorité », précise l’Autorité dans le communiqué.

La question des secousses sismiques est devenue d’actualité depuis qu’un tremblement de terre d’une magnitude de 7,8 le 6 février 2023 dans le sud de la Turquie, près de la frontière syrienne, suivi d’énormes dégâts.

De 2018 à 2023, le Ghana a été témoin d’une série de tremblements de terre chaque année. En janvier 1997 c’était d’une magnitude de 3,8, un autre d’une magnitude de 4,1 en février et un autre d’une magnitude de 4,8 en mars de la même année. En 2003, 2006 et 2007, le pays a enregistré un événement de magnitude 3,8, 3,7 et 5,2, respectivement.

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