La médecine continue de faire des avancées. La dernière en date, un anneau vaginal qui devrait permettre de réduire des risques d’infection par le VIH/SIDA chez les femmes.

Deux tests cliniques ont été déjà réalisés et s’avèrent bien concluants. Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) s’est félicité de ces résultats jugés « encourageants ». Les deux études ont été présentées le 22 février 2016 au Congrès annuel sur les rétrovirus et les infections opportunistes à Boston, aux États-Unis et ont été effectuées dans quatre pays africains avec la participation de plus de 4.500 femmes.

L’organisation onusienne dit juger nécessaire d’accroître les investissements dans la recherche et le développement de méthodes de prévention du VIH contrôlées par les femmes.L’utilisation de l’anneau vaginal devrait permettre de réduire de 30% en moyenne le risque d’infection chez les femmes. Il contient l’antiviral expérimental dapirivine, un microbicide qu’il diffuse progressivement, et doit être changé tous les mois.

Les jeunes femmes en Afrique subsaharienne restent les plus touchées par le VIH. Environ 79% de toutes les femmes vivant avec le VIH (âgés de 15 ans et plus) vivent dans cette région.

Voltic Togo