La fièvre du ballon rond, l’amour pour le football semble renaître chez les Togolais. A Lomé, à quelques heures du premier match les supporters se mobilisent pour la victoire des Éperviers du Togo.

Dans les rues de Lomé, aux feux tricolores, les drapelets et autres gadgets à l’effigie du Togo ou des Eperviers du Togo s’arrachent comme de petits pains. 200 F CFA et le tour est joué. Jérôme N’ssougan, jeune vendeur occasionnel ne se plaint pas. « ça marche (…) je suis déjà arrivé à faire un chiffre d’affaires de plus de 8.000 F CFA », confie-t-il s’éloignant en prenant soin de s’éloigner un peu de son camarade vendeur. Selon Jérôme un record dit-il depuis la dernière participation du Togo à la Coupe du monde 2006 en Allemagne.

Dans les rues de Lomé, l’effervescence monte avec des coups de sifflet en cascade. Si certains préfèrent se parer de maillots, d’autres y vont avec avec des drapeaux et drapelets tandis que pour d’autres, le Vuvuzela est le meilleur moyen pour exprimer son soutien.

Dans la capitale, des espaces ont été aménagés pour permettre de faire vivre cette passion du foot. Même les débits de boissons ne sont pas du reste.

Les Éperviers croisent les crampons au stade d’Oyem avec les Éléphants de la Côte d’Ivoire, champion en titre. En conférence de presse la veille, le sélectionneur Claude Leroy a promis créer la surprise. « On sait qu’on va être confronté à un très fort mais on s’est préparé. On va essayer d’étonner et de décoder un tout petit notre organisation par rapport à tout ce que l’on attend », a-t-il dit et de reconnaitre du moins que la Côte d’Ivoire a une équipe bien constituée « Elle (Côte d’Ivoire ndlr) n’a pas arrêté d’accumuler les performances. A nous d’essayer d’imposer le contraire ».

Voltic Togo