Après neuf ans d’absence, le Bénin fait son retour en Coupe d’Afrique des Nations. En Egypte, l’objectif des Ecureuils sera simple : décrocher une première victoire dans la compétition.

Cette fois-ci sera-t-elle la bonne pour le Bénin ? Après neuf ans d’absence, les Ecureuils, surnom de la sélection, font leur retour en Coupe d’Afrique des Nations. Une quatrième participation qu’ils espèrent plus réussie que les précédentes. Car le bilan du Bénin en phase finale de CAN n’est pas folichon. Trois participations, neuf matchs, huit défaites, un nul, vingt buts encaissés, quatre marqués : les Ecureuils ont clairement du mal le moment venu. Pas sûr qu’en Egypte le bilan s’améliorera. Et pour cause. Le Bénin est tombé dans un groupe particulièrement compliqué avec le Ghana, le Cameroun et la Guinée-Bissau.

Capitale : Cotonou
Surnom : Les Ecureuils
Sélectionneur : Michel Dussuyer
Palmarès : Néant

Les joueurs béninois pourront s’appuyer sur une campagne de qualifications réussie pour espérer un exploit. Au cours de ces éliminatoires, les Ecureuils ont notamment battu l’Algérie et le Togo d’Adebayor au terme d’un match à forte pression.

« Les objectifs, je pense que je les ai clairement annoncés dès la qualification acquise, a déclaré le coach Michel Dussuyer. Ce sont des objectifs, étape par étape. Etape numéro 1, c’est de gagner un match. Ce n’est pas encore arrivé au Bénin en phase finale. Etape numéro 2, c’est de se qualifier pour aller en huitième de finale. Et l’objectif numéro 3, c’est de rentrer le plus tard possible à la maison. » Le sélectionneur national a déjà connu une CAN à la tête du Bénin en 2010, édition durant laquelle ses hommes ont obtenu leur premier point en CAN. En attendant la première victoire…

Le joueur à suivre

Pour certains joueurs, la Coupe d’Afrique des Nations arrive comme un bol d’air frais. Ce sera le cas pour Steve Mounié, l’attaquant d’Huddersfield. L’ancien attaquant de Montpellier a vécu une saison cauchemar en Premier League. Entre les blessures, les suspensions et les choix du coach, Mounié a clôturé l’exercice avec deux petits buts  en dix-neuf titularisations.

Logiquement, son équipe a terminé lanterne rouge de Premier League avec 16 petits points au compteur. Mounié a donc besoin de rebondir et la CAN arrive au meilleur des moments. En dépit de cette saison manquée, l’attaquant béninois conserve une certaine côte auprès des recruteurs. Auteur de deux buts durant les éliminatoires, l’attaquant de 24 ans, formé à Montpellier, est notamment demandé par l’Olympiakos. Sous contrat jusqu’en juin 2021, l’intéressé mise beaucoup sur la CAN pour rebondir. Et le Bénin pourrait bien en profiter…

Et si le véritable problème du Bénin serait son… surnom ? Il est vrai qu’au milieu des Eléphants, des Aigles et autres Lions, les Ecureuils ne pèsent pas bien lourds. C’est à partir de cette réflexion légère que la Fédération Béninoise de Football a décidé de lancer une consultation pour trouver un surnom plus ronflant. Donné en 1960, le surnom des Ecureuils devait renvoyer l’image d’un petit pays qui grimpe. Désormais, le Bénin veut faire peur. « Le surnom donné à l’équipe nationale doit faire écho auprès de la population et refléter nos fortes ambitions dans le monde du sport, a communiqué la Fédération il y a quelques mois. Afin de proposer un nouveau nom à l’équipe nationale, le comité exécutif a décidé de mettre en place une commission sur le changement de nom de l’équipe nationale du Bénin. » En attendant, le Bénin arrivera en Egypte en mode Ecureuils…

Source: BeinSports

Voltic Togo