La commission de discipline de la Confédération africaine de football CAF a annoncé la disqualification de la Guinée Équatoriale de la CAN féminine 2018. L’annonce a été faite ce mercredi 17 octobre 2018.
Cette décision intervient suite à une plainte déposée par le Kenya. Battu lors du dernier tour des éliminations par les équato-guinéens, le Kenya avait porté une plainte sur la participation d’une joueuse qui était de nationalité camerounaise.
Rejetée en première instance, la CAF avait fait appel et a obtenu gain de cause suite à la non-conformité sur la naturalisation de cette joueuse. Il s’agit d’Anette Jacky Messomo.
Après des séances d’enquêtes et d’investigations, l’instance de la CAF a conclu que Anette Jacky Messomo était camerounaise et inéligible avec la sélection équato-guinéenne. De ce fait, la Guinée Equatoriale a été disqualifiée avec une amende de 10 mille dollars. A cet effet, les Harambee Starlets du Kenya se voient repêchés pour la phase finale prévue du 17 novembre au 1er décembre 2018 au Ghana.
Pour sa deuxième participation à la compétition après sa première en 2016 au Cameroun, le président de la fédération kényane de football (FKF) Nick Mwendwa estime que »c’est l’aboutissement de l’excellent travail accompli depuis trois ans ».
Notons également que l’équipe nationale féminine de Guinée équatoriale a été interdite de participer à la Coupe du monde féminine de 2019 en France par la FIFA, pour avoir aligné 10 joueuses de nationalité brésilienne.
Rappelons qu’à part le Kenya, le Ghana, le Cameroun, le Mali, l’Afrique du Sud, la Zambie, l’Algérie, et le Nigeria ont été qualifié pour la phase finale.