Les femmes regroupées au sein du CST (Collectif  Sauvons le Togo ) – opposition, ont battu le pavé à Lomé. Elles entendent poursuivre le 30 Novembre, toutes vêtues du noir pour disent-elles, exprimer leur « deuil ».

Elles sont quelques milliers de femmes encore actives du CST à marcher dans les rues de Lomé en signe de protestation contre l’arrestation de leur « époux, fils et frères » dans les affaires des incendies du marché de Kara et du bâtiment central de celui de Lomé en janvier 2013.

Parties du marché populaire de Bè, elles ont arpenté les grandes artères de la capitale avant de chuter sur l’ancien Stade des Cheminots (Akassimé) où un meeting a été animé.

Le message est unanime, elles disent dénoncer et condamner ce qu’elles appellent « le manque de volonté affiché par le pouvoir en place pour œuvrer, d’une manière républicaine, à l’apaisement des tensions sociopolitiques et à l’assainissement du climat politique dans le pays ». Ainsi, demandent-elles  particulièrement aux religieux et aux diplomates accrédités au Togo d’  « user de leur audience et de leur influence  pour amener les autorités togolaises à prendre conscience des souffrances portées par les  populations togolaise en général et à s’investir résolument dans le règlement de la crise togolaise ».

Pour ces femmes, il est d’autant important que les leurs soient libérés  sans délai car arbitrairement détenus selon elles, et pour des raisons politiques.

Après la marche du 29 Novembre, elles entendent faire encore leurs pas sur le goudron et les pavés. Ainsi, la marche de protestation du deuxième jour prévue démarrer au marché d’Amoutivé devra aussi serpenter les grands artères dont le fameux carrefour Deckon pour un autre meeting à la plage au lieu baptisé « Place du Changement » par le CST. Elles devraient être encore vêtues du « noir », couleur du deuil.

Rappelons que quelques responsables du Collectif y ont pris part dont Jean-Pierre Fabre et  Aimé Guogué

Voltic Togo