Le Togo veut renforcer les capacités des parents, afin d’assurer le plein épanouissement de leurs enfants. Pour ce faire, un atelier de validation du programme national de promotion de la parentalité positive a été organisé par le ministère de l’action sociale, de la protection de la femme et de l’alphabétisation en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).
Cet atelier qui se tient à Lomé du 20 au 22 mars 2024, représente l’aboutissement d’un processus visant à doter le pays d’un programme d’envergure nationale et d’outils harmonisés pour la construction d’un avenir prometteur pour les enfants togolais.
D’après Arsène Bagre, représentant la représentante résidente de l’UNICEF au Togo, des progrès significatifs ont été accomplis au Togo dans le domaine des droits de l’enfant, tels que la réduction du taux de mortalité infantile et l’augmentation du taux de scolarisation. Cependant, il estime que les défis persistent, notamment les violences faites aux enfants et les pratiques préjudiciables à leurs droits.
M. Bagre a souligné que la parentalité positive émerge comme une solution essentielle pour créer un environnement familial sain et épanouissant. « Basée sur des principes tels que le respect, la communication ouverte et la discipline bienveillante, elle vise à promouvoir le plein épanouissement des enfants », a-t-il souligné tout en saluant la décision du gouvernement togolais de placer la parentalité positive au cœur de son agenda social, en accord avec les priorités de la Feuille de route Gouvernementale 2020-2025, ce qui reflète l’engagement envers le renforcement de l’inclusion sociale des enfants vulnérables.
Ils précise que permettre aux acteurs de s’accorder sur le contenu du programme et de valider les modules de formation, contribue à renforcer la protection des enfants en milieu familial et à prévenir les violences auxquelles ils sont exposés.
Selon le secrétaire général du ministère chargé des enfants, Bileba N’Gmébib, une étude diagnostique réalisée en 2023 révèle que les parents togolais sont parfois confrontés à un sentiment d’impuissance face aux défis actuels de l’éducation de leurs enfants. « Accompagner l’enfant dans la gestion des émotions, soutenir son apprentissage, lui inculquer de saines habitudes liées à l’utilisation des technologies et à sa santé sexuelle et reproductive sont autant de défis auxquels les parents doivent faire face », a-t-il relevé.
M. N’Gmébib affirme que la parentalité positive s’érige comme une approche visant à instaurer un comportement familial respectueux des droits de l’enfant et de son intérêt supérieur, conformément à la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant. « Elle promeut une éducation bienveillante et non violente, prenant en compte à la fois les besoins de l’enfant et les ressources des parents », a ajouté le secrétaire général du ministère de l’action sociale.
Il rassure que le gouvernement togolais, par le biais du ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, s’engage à poursuivre avec détermination l’exploration des voies et moyens les mieux appropriés pour bâtir un Togo où chaque enfant peut vivre, grandir et s’épanouir dans les meilleures conditions possibles.
La parentalité positive représente une vision d’avenir pour le Togo, où les familles sont renforcées dans leur rôle éducatif et où les enfants peuvent se développer de manière épanouie.
En poursuivant cette approche, le pays s’engage sur la voie d’un avenir où chaque enfant peut réaliser son plein potentiel, dans un environnement familial aimant et respectueux.