Des abonnés cellulaires au Ghana menacent d’ester les opérateurs de téléphonie mobile opérant dans le pays si jamais ils mettent à exécution leur plan visant à facturer ceux qui utilisent les réseaux sociaux pour communiquer.

Cette mise en garde est motivée par des rapports selon lesquels les opérateurs téléphoniques envisagent de facturer à 5 Ghana cedis ($2 US) par mois l’utilisation par des abonnés de certains réseaux sociaux comme WhatsApp, Tango, Viber et bien d’autres pour communiquer.

Dauda Mohammed, un membre du Front d’action des Consommateurs (FAC) a déclaré sur la radio Citi Fm à Accra que la démarche en perspective des opérateurs n’a aucune base légale et qu’ils méritent d’être poursuivis en justice.

Pour les consommateurs, ce sera une nouvelle manière d’escroquer les ghanéens. Pour le Front, les abonnés qui utilisent ces réseaux sociaux paient déjà leurs frais de connexion et que les opérateurs qui exercent dans le pays ne sont pas les propriétaires des dites applications pour réclamer des frais aux utilisateurs.

L’intervention de l’Autorité Nationale de la Communication qui gère le domaine téléphonique au Ghana est vivement souhaitée.

A Accra, pour Africardv

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