Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président togolais Faure Gnassingbé

« Nous tiendrons cette année un sommet Afrique-Israël au Togo et j’espère que tous ici vous serez présents. Ceux qui ont travaillé avec nos équipes savent qu’il s’agit d’une décision judicieuse et j’invite chacun d’entre vous, sans exception à nous rejoindre », c’est en substance, la déclaration du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, en marge du 51ème sommet de la CEDEAO à Monrovia, Libéria.

Cet appel lancé par le Premier ministre israélien va donc en faveur du Togo qui accueille du 16 au 20 octobre 2017 à Lomé, le sommet Afrique-Israël, le premier du genre.

Benyamin Netanyahu a indiqué que le renouveau des relations bilatérales doit aussi se refléter dans les rencontres internationales. A Monrovia, il était accompagné d’une délégation de plus de 200 personnes.

A Lomé, officiels israéliens et africains devront discuter de la sécurité, de la lutte contre le terrorisme, mais également des questions relatives au partenariat dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, de l’eau, de la santé. Le sommet, apprend-t-on, sera également consacré à l’utilisation des nouvelles technologies comme levier de développement.

Le sommet servira de piédestal pour un come-back de l’Israël sur le continent et resserrer les liens politiques et économiques entre les pays africains et l’État hébreu.

Ce dernier annonce des pôles d’investissement en Afrique de l’Est et de l’Ouest à coup de milliards pour mieux confirmer son retour et sa présence sur le continent africain et renforcer les échanges commerciaux entre les pays.

L’Israël devrait être à nouveau un membre observateur de l’Union africaine.

Benyamin Netanyahu a demandé le soutien des États membres de la CEDEAO à l’aider à « contrer le parti pris anti-israélien aux Nations-Unies, l’Assemblée générale, l’Unesco et au Conseil des droits de l’homme ».  « Il y a un changement dans les cœurs et dans les esprits », va-t-il renchérir.

Voltic Togo