Général Silas Ntigurirwa

Dans sa session extraordinaire du mercredi 26 septembre 2018 le Conseil national de sécurité a décidé la suspension d’une centaine d’organisations non gouvernementales pour une période de trois mois. Ceci, à compter du 1er octobre 2018.

Dans un communiqué signé du secrétaire général du conseil national de sécurité, le Général Silas Ntigurirwa, ces organisations ont été accusées de non-respect des lois et des textes qui les régissent.

Selon ce Général, cette mesure vient permettre aux autorités habilitées de vérifier leur conformité avec la loi et la réglementation en place. Par la suite, la reprise des activités sera conditionnée par la mise en application de la loi qui régit les organisations non-étatiques.

Parmi ces organisations suspendues, plus de 70 sont étrangères dont la plupart en provenance de l’Union européenne qui, actuellement, n’est pas en bon terme avec le Burundi depuis la crise de 2015.

Le gouvernement de Nkurunziza l’accuse d’avoir soutenu matériellement et donné refuge aux présumés putschistes qui ont tenté de renverser le pouvoir le 13 Mai 2015.

La loi du 27 Janvier 2017 stipule en son article 15, que ces ONG doivent disposer et maintenir des comptes complets et précis sur leurs avoirs, leurs revenus et leurs dépenses en conformité avec les pratiques usuelles comptables. Elle réserve au ministre des Relations extérieures le droit de vérification sur leur gestion financière. La loi autorise le ministre d’exiger à l’ONG un rapport d’audit externe.

Voltic Togo