La Délégation de l’Union européenne en République démocratique du Congo a exprimé son indignation concernant la situation de certains opposants. Réagissant aux restrictions de voyage faites dernièrement au leader de l’UNC (Union pour la nation congolaise), la Délégation de l’UE a dit avoir « pris note avec inquiétude des entraves et des restrictions de déplacement dont certains responsables politiques de l’opposition ont été récemment l’objet ».

La Délégation de l’UE a également noté les résolutions récentes par lesquelles l’Union interparlementaire a exprimé sa préoccupation sur plusieurs cas de harcèlements récents à l’encontre de parlementaires.

Dans la perspective des prochaines élections locales, provinciales, législatives et présidentielle d’ici à novembre 2016, rappelle-t-elle, « il est important de protéger l’exercice de la liberté d’expression, de respecter les droits de l’opposition, d’assurer un espace politique ouvert et de garantir la liberté de mouvement ainsi que l’indépendance et l’impartialité de la justice ». La Délégation de l’UE estime que « les partis politiques doivent être à même de jouer le rôle prévu par la Constitution de la République démocratique du Congo ». « Nous continuerons à suivre le processus électoral de très près », conclut la Délégation de l’UE en RDC, comme pour réaffirmer son engagement pour la tenue des élections dans les échéances convenues.

Même son de cloche à la VSV

Dans le même chapitre, la Voix des sans Voix pour les droits de l’homme (VSV) a exprimé, à son tour, « ses inquiétudes consécutives aux propos frisant l’intolérance politique tenus par certains dirigeants et acteurs politiques congolais ces derniers temps ».

« Lesdits propos, poursuit-il, sont tellement dangereux qu’ils ne peuvent nullement contribuer à la consolidation de la démocratie et moins encore à la cohésion nationale tant recherchée et souhaitée par la majorité des congolaises et congolais ».

« Toutes proportions gardées, la VSV invite les acteurs et dirigeants politiques congolais à se conformer aux vertus démocratiques dont entre autres, la tolérance, l’écoute bienveillante et le respect mutuel quelque soit le point de vue de l’autre ».

A ce propos, « la VSV demande aux autorités congolaises de respecter les instruments nationaux, régionaux et internationaux en matière de la liberté de circulation notamment la Constitution de la République démocratique du Congo en son article 30, ainsi que la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 12 ».

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