Le bureau du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a fermé définitivement ses portes à Bujumbura. Une fermeture qui intervient trois mois après une demande du gouvernement Burundais.
« L’office du Haut-commissariat des Nations-unies aux droits de l’homme au Burundi a fermé définitivement ses portes le 28 février 2019 », souligne un communiqué publié le 4 mars 2019 par la représentation onusienne.
Dans ce communiqué, cette instance affirme qu’au cours des vingt-trois ans de sa présence au Burundi, l’office du haut commissariat s’est illustré comme un des partenaires stratégiques de premier ordre, qui a accompagné l’Etat burundais dans la construction et le renforcement de l’architecture nationale de promotion et de protection des droits de l’homme dans les différents domaines.
Les autorités burundaises avaient accusé cette institution de »complicité » lors de la rédaction d’un rapport de l’ONU accusant le pouvoir de violations graves des droits de l’homme.
« Le Burundi n’a besoin d’aucun appui extérieur en matière des droits de l’homme », a souligné Jean-Claude Karerwa porte-parole du gouvernement Burundais avant d’ajouter que «ces derniers sont ancrés dans le vécu quotidien des burundais, ils sont devenus non seulement une tradition, mais aussi une philosophie et un modus vivendi».
Pour rappel, le bureau des Nations-Unies était présent au Burundi depuis 1995 mais avait suspendu ses activités depuis décembre 2016.