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Les soldats ivoiriens ceuillis à l’aéroport de Bamako et détenus depuis juillet 2022 sont condamnés à vingt ans de prison pour “atteinte à la sûreté de l’État”. Depuis lors, Abidjan et le président Ouattara attendent le retour de leurs hommes.

La justice malienne a déclaré les soldats coupables d’ «attentat et complot contre le gouvernement», «atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat», «détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre […] ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur».

Cette décision de justice fait suite à une visite à Bamako d’une délégation officielle ivoirienne et qui s’est conclue par la signature d’un mémorandum. Le Mali qui parlaitde « mercenaires », évoque plutôt un « incident malheureux ». La Côté d’Ivoire revoit aussi son langage et évoque un « malentendu » alors qu’il martelait sur une « prise d’otage ».

Dans son discours à la nation, le président Ivoirien Alassane Dramane Ouattara a indiqué que les soldats « regagneront bientôt le sol ivoirien ».

Il faudra espérer une grâce présidentielle du chef de la junte militaire malienne, Assimi Goïta même s’il n’a pas mentionné les soldats ivoiriens dans son discours de fin d’année.

Faut-il le rappeler, ils étaient 49 soldats, 3 femmes ont été libérées suite à la médiation du Chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé.

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