Chat échaudé craint l’eau froide. Alors que l’Algérie est secoué par des contestations sociopolitiques, la Tunisie éternue, elle qui a fait l’expérience du printemps arabe sous Ben Ali. Déjà, le président Beji Caid Essebsi, 92 ans, veut anticiper. Il annonce qu’il ne va pas se présenter pour un second mandat.

L’opposition tunisienne est vent debout, des campagnes sur des réseaux se multiplient, Beji Caid Essebsi préfère ne pas caresser un second mandat.« En toute honnêteté, je ne pense pas que je vais me représenter » car il faut « ouvrir la porte aux jeunes ». a-t-il dit samedi 6 avril, devant les militants de son parti.

Son discours intervient quatre jours après l’annonce de la démission du président algérien Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, après un mois et demi de manifestations en Algérie voisine.

Beji Caid Essebsi est depuis 2014, le premier président élu démocratiquement au suffrage universel en Tunisie.

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