arack Obama en Afrique du Sud en hommage à Nelson Mandela / Crédits: BBC

Barack Obama, l’ex président des États-Unis revient sur des points clés de la démocratie qui selon lui, devraient permettre à l’Afrique de bouger. Il l’a fait savoir le 18 Juillet 2018 alors qu’il s’adressait à plus de 15.000 sud-africains, regroupés à l’occasion de la célébration du centenaire en hommage à Nelson Mandela.

« La démocratie dépend d’institutions fortes et de droits, et de freins et contrepoids, de liberté de discours et de liberté d’expression, de liberté de la presse, du droit de protester et de pétitionner le gouvernement, d’un pouvoir judiciaire indépendant et de la loi », c’est en substance ce qu’a dit le premier premier président noir des États-Unis  rappelant ainsi les principes fondamentaux de la démocratie.

Il a rappelé les propos de Mandela qui martelait que « c’est aussi la culture civique que nous construisons qui fait fonctionner la démocratie« .

Pour l’ex locataire de la maison blanche, la démocratie peut être désordonnée, lente et parfois frustrant. Mais il martèle: « l’efficacité offerte par un autocrate, c’est une fausse promesse. Ne prenez pas celui-là, car cela conduit invariablement à une plus grande consolidation de la richesse au sommet, et cela facilite la dissimulation de la corruption et des abus » et de rajouter « S’il l’avait choisi, Madiba aurait pu gouverner par décret exécutif, sans s’embarrasser de l’équilibre des pouvoirs. Mais au lieu de cela, il a aidé l’Afrique du Sud à rédiger une nouvelle Constitution, s’inspirant de toutes les pratiques institutionnelles et des idéaux démocratiques les plus solides, conscient du fait qu’aucun individu ne détient le monopole de la sagesse« .

Pour bon nombre d’observateurs, c’est un signal fort et une belle leçon que vient donner Barack Obama sur le sol Africain, aux président véreux qui veulent s’accrocher au pouvoir, foulant au pied, les bases élémentaires et inébranlables de la démocratie.

Voltic Togo