Au Togo, des journalistes ont joué un rôle essentiel et vital en donnant de leur sang pour sauver des vies. Samedi 3 août 2019, à l’appel de la section Togo de l’Union de la presse francophone (UPF), ils étaient nombreux à répondre au rendez-vous au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) à Lomé.
L’objectif est de contribuer à rompre avec la pénurie souvent constatée dans les banques de sang au Togo.
Selon le responsable information éducation communication chargé de collecte mobile CNTS, Sena Yao Tete, la pénurie du sang au Togo s’explique par le fait que 70% de donneurs sont des élèves et étudiants.
« Actuellement, nous sommes dans la saison pluvieuse et il y a l’eau qui stagne partout. Par là il y a multiplication des moustiques et après c’est le paludisme qui va sévir. La demande devient vraiment forte et il n’y a pas les donneurs. Au même moment, ici (CNTS ndlr) les gens sont en train de faire 2 à 3 jours avant de trouver des poches de sang », a-t-il fait savoir.
Le don de sang permet de sauver des vies chaque jour mais aussi, permet aux donneurs de sang de réduire les risques d’accidents vasculaires cérébraux et des crises cardiaques.
Les journalistes étaient bien informés qu’avant de donner de son sang, il faut être âgé de 18-60 ans, pesant 50 kg et être en bonne santé.
Outre des journalistes, des députés, agents de la force de l’ordre, des étudiants et même des commerçants ont aussi répondu massivement à l’appel.
« Sur les réseaux sociaux, j’ai vu la mobilisation des journalistes pour donner du sang. ça m’a vraiment motivé à faire aussi le pas », a confié Essosimna Plante, étudiant à l’université de Lomé.
« Comme c’est ma première fois de faire un don de sang, j’étais un peu stressé en arrivant parce que je m’attendais à donner jusqu’à 1 litre. Mais après j’ai su que c’est seulement environ 0,45 litre. Maintenant je suis à l’aise et ça se passe très bien », a-t-il ajouté alors que la dame en blouse blanche venait de finir avec lui.