L’échéance pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) est fixée à 2015. Au vue des maigres efforts réalisés, la société civile s’active pour une meilleure implication. A Lomé, des Organisations syndicales venues des 5 régions économiques de l’Afrique réfléchissent sur l’après-2015.
Ils sont une quinzaine de délégués syndicaux affiliés à la Confédération syndicale internationale (CSI) venus des cinq régions économiques de l’Afrique à prendre activement part depuis le 26 juin 2013 à un séminaire régional du réseau syndical de coopération au développement. Pendant trois jours, ils devront décortiquer les voies et moyens pouvant permettre à la coopération d’être véritablement au service du développement en Afrique dans la dynamique des perspectives de développement pour l’après-2015. Les enjeux et défis pour le mouvement syndical africain devront être aussi passés au peigne fin.
A en croire Adrien Béléki Akouété, Secrétaire général adjoint de la CSI Afrique, cette rencontre devra permettre aux affiliés de la CSI Afrique « d’être mieux outillés pour participer aux consultations nationales prévues dans le cadre de l’élaboration du cadre et des objectifs de développement de l’après-2015 ». Aussi, a-t-il ajouté que l’opportunité sera offerte de faire le bilan de al mise en œuvre des stratégies de développement en Afrique mais aussi, précise-t-il, de présenter et discuter le TUDEP ( Trade union development program) comme instrument de l’efficacité de la coopération syndicale et renforcer les capacités des affiliés de la CSI- Afrique dans l’utilisation de ces outils.
Même son de cloche du côté du représentant d’ITUC Ghana, kwabena Nyarko Otoo. Selon lui, le séminaire devra permettre de faire le suivi des sujets de développement dans les pays africains. « Notre ambition est de contribuer à réorienter le débat dans la perspective de réduire le taux de sous-emploi des jeunes en Afrique », a-t-il confié.
« L’élaboration et les instruments pour la réalisation des OMD accordent peu de marge de manœuvre aux africains eux-mêmes, cela s’apparente à une formule où ce sont les Occidentaux qui apportent aux africains, des outils pour réduire chez eux le taux de mortalité infantile. Du coup, le modèle de développement que les africains doivent mettre en œuvre ensemble comme Continent ne sont pas pris en compte », a relevé le sieur Kwabéna. Selon ses explications, la rencontre devra servir de tremplin et travailler pour les Africains arrivent à transformer les matières premières dans leurs pays respectives et augmenter de facto, la main d’œuvre.
Devra-t-on le rappeler, cette rencontre de Lomé s’inscrit dans la démarche des Nations Unies de soutenir au cours de la période 2012-2013, des consultations nationales sur le cadre de développement de l’après-2015, lesquelles consultations sont en train d’être complétées par onze (11) consultations thématiques avec la participation effective d’organisations de la société civile et d’autres organisations internationales.