La transition de l’économie informelle à l’économie formelle est un vœu cher auquel s’attachent des partenaires en développement depuis un bon moment. La CSI Afrique à travers une rencontre de syndicalistes à Lomé, propose des pistes qui prennent la forme de plan d’action. Quelques lignes ont été déclinées aux journalistes le 08 Mai 2014.

Pendant trois jours (3), les syndicalistes se sont retrouvés à Lomé pour mieux plancher sur les voies et moyens pouvant permettre de faire cette transition dans les meilleures manières mais surtout de l’avenir qui sera réservé à ceux et celles exerçant dans le secteur informel. L’objectif de l’atelier étant de discuter et arrêter la position des travailleurs et travailleuses en particulier de l’Afrique sur la transition de l’économie informelle vers économie formelle.

Les travailleurs indépendants dans des activités de survie, les travailleurs rémunérés, les indépendants, des micro entreprises qui travaillent seuls ou avec des membres de leurs familles et qui ne sont ni reconnus ni protégés à l’intérieur des cadres juridiques et réglementaires en Afrique étaient au centre des préoccupations.

Entre autres actions, la CSI Afrique s’est engagée à soutenir les leaders syndicaux et leurs organisations afin qu’ils puissent œuvrer à quelques niveau qu’ils se trouvent au renforcement la protection juridique contre la discrimination sexuelle ; à organiser des formations en  lobbying  et un plaidoyer pour les travailleuses et travailleurs et travailleuses de l’économie informelle ; à mener une étude rigoureuse sur la transition du travail sous-payé, du travail payé mais précaire au travail décent, mais aussi à soutenir financièrement, matériellement et techniquement les activités de renforcement des capacités des responsables syndicaux ainsi que  les structures syndicales  des travailleuses et travailleurs de l’économie informelle

 Photo: Adrien Béliki Akouété, SGA CSI Afrique

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