Les attaques contre les positions de l’armée deviennent de plus en plus récurrentes. Bamako, la capitale malienne, envisage prendre des mesures de renforcement de la protection militaire dans le Centre du pays pour faire stopper les actions de ceux qu’ils appellent « bandits armés ».

Dans une intervention à Bamako, le ministre de la sécurité, Abdoulaye Idrissa Maïga a annoncé des patrouilles mixtes avec la Mauritanie, l’Algérie, le Niger et le Burkina-Faso afin, dit-il de mieux quadriller le pays et « pour empêcher au niveau des frontières la circulations des armes ». Aussi, précise-t-il que les représentants de l’État seront installés et sécurisés par les forces de sécurité », dans le Centre du pays, a-t-il ajouté, évoquant par ailleurs des patrouilles mixtes avec la Mauritanie, l’Algérie, le Niger et le Burkina Faso, « pour empêcher au niveau des frontières la circulations des armes ».

Pour y arriver, Bamako entend renforcer les effectifs des forces de sécurité; l’effectif actuel de la police, la gendarmerie et la garde est insuffisant pour assurer la sécurité, surtout à Bamako pour les patrouilles.

« C’est une question de mentalité aussi, et il va falloir travailler avec la société civile pour que rapidement notre population puisse comprendre qu’un recrutement au niveau des forces de l’ordre et des forces armées ne peut pas être comme dans un autre emploi quelconque. Donc ça, c’est le long terme », a dit le ministre Abdoulaye Idrissa Maïga.

Voltic Togo