En Ouganda, le fils du président Museveni n’est pas prêt à présenter des excuses, mieux à quitter Twitter, l’outil qu’il a utilisé et qui a failli déclencher une brouille diplomatique entre Nairobi et Kampala.
« Je suis un adulte et personne ne m’interdira quoi que ce soit » a dit en substance sur son compte Twitter, Muhoozi Kainerugaba en réponse aux critiques de plus en plus acerbes à son égard et suite à la demande à lui formulée par son père pour qu’il quitte le réseau social.
I hear some journalist from Kenya asked my father to ban me from Twitter? Is that some kind of joke?? I am an adult and NO ONE will ban me from anything!
— Muhoozi Kainerugaba (@mkainerugaba) October 18, 2022
En clair, Muhoozi Kainerugaba, fils ainé du président Museveni persiste même si le 18 Octobre 2022, il dit demander la « rémission de ses péchés ». Le 3 Octobre, l’homme avait déjà écrit sur ce même compte Twitter qu’il lui « faudrait pas deux semaines à lui et à son armée pour conquérir Nairobi », la capitale du Kenya voisin.
It wouldn't take us, my army and me, 2 weeks to capture Nairobi.
— Muhoozi Kainerugaba (@mkainerugaba) October 3, 2022
A Kampala, le Général d’armée Muhoozi est de plus en plus pressenti comme successeur de son père.