Les Togolais iront aux urnes le 13 avril 2024 dans le cadre des élections législatives et régionales. Le montant de cautionnement des candidates est revu de moitié à ces deux rendez-vous électoraux. L’annonce a été faite à l’issue du conseil des ministres tenu le jeudi 8 février 2024.
« Conformément aux dispositions du code électoral, chaque candidat aux élections législatives devra verser un cautionnement de cinq cent mille (500 000) francs CFA, tandis que pour les élections régionales, le montant s’élève à deux cent mille (200 000) francs CFA par candidat. Toutefois, cette règle comporte une exception significative pour les femmes candidates, qui ne devront verser que la moitié de ces montants respectifs ».
Pour l’exécutif, cette mesure reflète ainsi l’engagement du pays dans la promotion de la participation politique des femmes. Elle s’inscrit dans une série d’efforts visant à renforcer la participation politique des femmes au Togo. La mesure s’appuie sur les progrès réalisés dans la promotion de l’égalité des genres et dans la reconnaissance du rôle crucial des femmes dans la gouvernance et le développement du pays.
Cette initiative vise à encourager la participation des femmes dans la vie politique togolaise en éliminant certains des obstacles financiers qui pourraient les dissuader de se porter candidates. En offrant des cautionnements réduits pour les femmes, le gouvernement togolais dit reconnaitre l’importance de la représentation féminine dans les organes législatifs et régionaux, et cherche activement à promouvoir leur inclusion dans le processus démocratique.
Les candidats, qu’ils soient hommes ou femmes, devront s’acquitter de ces cautionnements dans les délais impartis lors du dépôt de leur candidature. En réduisant les obstacles financiers pour les femmes candidates, le Togo espère créer un environnement plus inclusif et équitable pour les élections de 2024, renforçant ainsi la démocratie et la représentativité de ses institutions politiques.