En début de cette année 2014, la rédaction d’Africardv offre une plateforme à des leaders politiques et d’opinions de se proncer à travers des vœux à la nation togolaise. Gerry Taama, le patron du NET (Nouvel Engagement Togolais) s’est prêté au rituel.
Au nom du NET (Nouvel Engagement Togolais) et à mon nom propre nos meilleurs vœux de santé parce que sans la santé on ne peu rien faire et de paix du cœur car sans cette paix du cœur il est très difficile de trouver le bonheur. Pour la population d’une manière générale c’est de la prospérité que nous souhaitons parce que le togolais est quelqu’un d’industrieux qui ne se laisse pas faire donc nous souhaitons à tous les togolais où qu’il soit la réussite dans leurs affaires. Nous souhaitons que les plaies ouvertes en 2013 liés aux mouvements sociaux, aux incendies des marchés pour certains aux maladies connaissent leu résorption cette année 2014.
Le NET a participé aux législative de 2013 et n’a récolté aucun siège à l’assemblée nationale. Les locales auront lieu probablement cette année 2014 et la présidentielle en 2015. Vous y préparez-vous ?
Le NET entre 2012 et 2013 a montré qu’il est un parti avec une approche particulière de proximité, de formation et d’information. Le NET va continuer dans cet élan, continuer avec son force à peser sur le débat politique de telle façon que des enjeux qui sont majeurs pour la réalisation du bien être de la population soient non seulement au cœur du débat politique mais soit réalisés. Le NET va continuer par travailler pour que la décentralisation soit une réalité. Il y a aussi la question des réformes constitutionnelle et institutionnelle dont on ne parle plus mais qui reste au cœur du débat politique.
En 2014, le NET ne va pas oublier les populations défavorisées. Nous allons attirer autant que faire se peut, l’attention sur ces populations parce que le Togo est l’un des pays ou les inégalités sociales sont les plus importantes donc faire en sorte que ceux qui n’ont rien puisse profiter des dividendes de la République et jouir aussi de la protection sociale et économique que tout Etat doit à l’endroit de ces citoyens.
En 2013, c’était l’échec de l’opposition à parler d’une seule voix. Au NET vous voyez cette union se concrétiser ?
La question de l’union de l’opposition est d’une question stratégique. En la présence de certaines pesanteurs, cette union n’est plus obligatoire. Si nous prenons par exemple la présidentielle à deux tours en 2015, il n’est pas forcement obligatoire d’avoir une union de l’opposition car cette union se fera automatique au second tour.
Compte tenu des pesanteurs qui existent aujourd’hui, si nous voulons aspirer à l’alternance, il est très important que cette union se fasse mais cette union, il faut le dire, a un prix.
Le prix à payer est que les égos personnels disparaissent. L’’intérêt national va-t-il vraiment prendre le dessus ? Il faut qu’on aille aux locales et à présidentielle de 2015 comme en 2010 ou avec la loi portant décentralisation sans union de l’opposition c’est un suicide d’aller à des consultations électorales.
Interview réalisée par Patrick Degbevi