Le comité pour la libération de tous les prisonniers politiques du Togo pose un ultimatum aux autorités et même à la justice. Les premiers responsables de ce Comité mettent en garde sur la santé de ces personnes malades mais encore gardés derrière les barreaux.
En raison de l’état de santé de ces prisonniers politiques, le Comité dit exiger la libération de prisonniers dits politiques togolais et en priorité, 4 gravement malades.
Claude Ameganvi, Secrétaire du Comité précise qu’il s’agit de Mme Leyla Tagba qui asthmatique, souffre d’hypertension artérielle et de difficultés respiratoires. Souleymane Akossi, un jeune de 29 souffre d’un début de démence depuis quelque mois; Arimiou Ouro-Adjana est aussi gravement malade et hospitalisé au cabanon et Kpatcha Gnassingbe, demi-frère du Chef de l’Etat, malade avec un risque d’amputation de la jambe sont les 4 « prisonniers politiques prioritaires », selon le Comité.
“Il faut être extrêmement clair, s’il arrive quoique ce soit encore à l’un de ces détenus que ce soit un cas de décès ou de démence irréversible, les autorités togolaises en seront tenues responsables. Elles devront répondre de leurs actes devant une instance supérieure”, a pesté Claude Ameganvi.
A se fier aux explications des membres du Comité, les détenus sont constamment menottés sur leur lit d’hôpital depuis plus d’un an, au cabanon du CHU Sylvanus Olympio.
Leur crime, à en croire le Comité est d’avoir échangé des informations sur la lutte politique pour le changement démocratique au Togo sur une plateforme WhatsApp.
Le comité n’a pas passé sous silence l’arrestation et l’incarcération de l’ancien ministre de la communication Djimon Oré et de Paul Missiagbeto du MPDD d’Agbéyomé Kodjo qu’il considère illégale et arbitraire.