Arija Frank, coordinatrice régionale de la Fondation Hans Seidel

Les femmes togolaises veulent avoir leur voix dans la gestion de la cité. Elles se sont réunies à Lomé pour mieux travailler sur une meilleure stratégie. Leurs paires de la sous-région sont venues leur prêter mains fortes.

Elles étaient une centaine à prendre part à ce forum pour débattre sur le fond des enjeux de la décentralisation et de la gouvernance locale avec un accent particulier sur la place de la femme. La présidente du Groupe de réflexion et d’action, femmes, démocratie et développement (GF2D) Lolonko Gadegbegbnon dit espérer que ce forum soit un tremplin pour l’émergence des femmes togolaises.

« Ce que nous faisons depuis 2013 est de préparer des femmes capables d’aller aux élections locales. Nous pensons que les femmes ont aussi leur place dans le développement des communes et des cantons », a laissé entendre Arija Frank, coordinatrice régionale de la Fondation Hans Seidel. Elle se félicite de constater un grand avancement. « Il ne faudrait pas qu’à la dernière minute, les femmes se cherchent », a-t-elle aussi ajouté.

Le directeur de la décentralisation et des collectivités locales, Touh Pahorski n’a pas manqué de relever la loi relative à la parité homme-femme et la réduction du montant de caution pour les candidatures féminines qui a-t-il dit, sont des signes forts qui démontrent l’engagement du gouvernement togolais dans la promotion de la gent féminine. « La participation équitable des femmes et des hommes à la vie publique est fortement encouragée au Togo », a-t-il martelé mais reconnait toujours une faible présence des femmes dans les instances décisionnelles, que ce soit dans les partis politiques que dans la sphère publique soulignant la nécessité de trouver des stratégies pour y remédier.

Brigitte Kafui Adjamagbo, présidente de parti politique souligne qu’il n’est pas facile d’être femme politique en Afrique surtout indiquant qu’elles ont des contraintes spécifiques liées au contexte socioculturel.

Voltic Togo