Deux Canadiennes qui participent à un programme d’échange avec une université du Ghana ont été kidnappées au sortir de leur appartement de la ville de Kumasi. L’information diffusée par la presse locale est de plus en plus confirmée.

Les deux étudiantes de l’Université Technique de Kumasi, à environ 250 kilomètres au nord de la capitale Accra, ont été kidnappées mardi 4 Juin 2019, vers 20H00  heure locale après avoir quitté leur appartement.

Selon le site web ghanéen 3news.com, après avoir quitté leur domicile, vers 20 h, les deux jeunes femmes auraient été forcées à monter dans une voiture. On ignore si une rançon a plus tard été demandée en échange de leur libération.

Une porte-parole de la police au Ghana a déclaré au journal canadien National Post qu’on ne disposait pas d’informations au sujet des deux Canadiennes et la demande de renseignements soumise par le journal à l’université est restée sans réponse.

Selon www.3news.com, au cours des derniers mois, un homme d’affaires indien et un diplomate possiblement de l’Estonie ont été enlevés à Kumasi et des demandes de rançons auraient été transmises par les ravisseurs. Les deux hommes auraient été libérés.

Cependant, trois femmes de la région qui auraient été kidnappées entre août 2018 et janvier dernier seraient encore introuvables.

Le Ghana n’a connu aucun trouble majeur de sécurité dans son histoire et a toujours été perçu comme un pays pacifique et paisible dans une région tourmentée par les guerres civiles, la criminalité rampante ou les groupes djihadistes. Le pays d’Afrique de l’Ouest a d’ailleurs fait du tourisme, notamment nord américain, l’un des piliers de son développement économique. Mais le Ghana est également limitrophe du Burkina Faso, pays pauvre confronté depuis plusieurs mois à une explosion des violences attribuées à des groupes djihadistes.

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