Le droit risque ne pas être dit dans l’affaire qui oppose Koffi Amétépé à l’Etat togolais et qui est portée par le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT), devant la Cour de Justice de la CEDEAO. Et pour cause Koffi Amétépé est porté disparu, à en croire le Cacit. « La dernière fois qu’on l’a vu, c’est le vendredi après midi au bureau du Cacit, et depuis il est devenu introuvable », a confié un responsable du collectif, joint par Africa Rendez-vous. « La Cour de la CEDEAO a ordonné la présence de la victime. Son absence à Abuja diminue les chances de manifestation de la vérité  », a précisé notre interlocuteur.

Dans un communiqué en date du 14 janvier dernier, et signé par son président, Spéro Kodjo Mahoulé, le Cacit indique que des intimidations pèseraient sur le sieur Amétépé. « Certaines informations alarmantes, concordantes et persistances font état des pressions qui seraient exercées sur la victime en vue de la dissuader de se présenter devant la Cour », lit-on dans ledit texte.

La délégation avec laquelle il devrait se rendre à Abuja, a pris l’avion ce dimanche midi en direction de la capitale nigériane. Le procès est prévu pour le mardi 19 janvier.

Rappelons que la requête vise à obtenir la condamnation de l’Etat, la réparation des dommages subis par Koffi Amétépé, victime d’actes de tortures et de mauvais traitements du 23 au 26 août 2012 au Camp FIR et ensuite au SRI.

Voltic Togo