Au Togo, les femmes ne jouissent pas des mêmes droits que les hommes même si la loi prône l’égalité entre les deux sexes. Ce constat est également révélé par le rapport « les femmes, l’entreprise et le droit ». Ce document fait l’objet d’un atelier qui rassemble des femmes du secteur privé et de la société civile, les 17 et 18 mai 2016, à la représentation de la Banque mondiale à Lomé.
« L’égalité des genres demeure un impératif de développement permettant d’atteindre le double objectif de réduction de la pauvreté et de promotion d’une croissance mieux partagée« , a déclaré Joëlle Businger (Photo), Représentante résidente de la Banque mondiale au Togo. Pour elle, l’égalité et l’inclusion des femmes est un objectif stratégique du point de vue économique. Elle a passé en revue les différents projets exécutés au Togo en faveur des femmes notamment le programme de transfert d’argent pour les femmes enceintes ou qui ont des enfants de moins de 2 ans.
Cet atelier est organisé en partenariat avec le Groupe de réflexion et d’action femme, démocratie et développement (GF2D). Occasion pour la Secrétaire générale du groupe, Lonlonko Gbadégbégno de souligner qu’il se pose un problème d’application des textes juridiques pour le respect de l’équité genre. « Le rapport femmes, entreprise et droit, permet d’apprécier la situation des femmes et l’évolution du cadre stratégique« , a fait noter Lonlonko Gbadégbégno. De son analyse, ce rapport est « un instrument de mesure très important qui contribue à régler le problème des données sur les droits des femmes«
Au cours de travaux, Aimée Zebeyoux, Présidente de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI), partagera l’expérience de son pays suite aux réformes engagées pour un meilleur respect des lois.