L’aile sud du grand marché de Lomé a failli être aussi consumée par un incendie dans la nuit du jeudi 20 au 21 Février 2014. Les sapeurs-pompiers togolais ont su maitriser les flammes. Aucun dégât important n’a été signalé.
Un peu avant minuit, des alertes ont été diffusées relatives à un incendie qui a pris un bâtiment du grand marché de Lomé. Du coup, la réaction de bon nombre de togolais s’est résumée en un seul mot : « Encore » ?
Une équipe d’Africa Rendez-vous a pu se dépêcher sur les lieux. Le motif principal de l’incendie n’a pas été encore établit. Selon un agent du corps des sapeurs-pompiers, le feu proviendrait d’un bar cafétéria tenu en haut du bâtiment par une dame. Selon ses propos, la dame cuisine et vend des plats aux commerçants installés sur le bâtiment. Ainsi, les commerçants pouvaient facilement se trouver de quoi se mettre sous la dent pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le souper.
Sur les lieux, des bombonnes de gaz abîmées ont été trouvées.
Le feu a pu être maitrisé grâce à l’intervention de trois camions des sapeurs-pompiers togolais du poste de Nyékonakpoè avec un autre du Port autonome de Lomé venu en renfort.
Assani Issa, un sexagénaire qui se réclame être le gardien du bâtiment dit avoir constaté des flammes et fait des appels. Mais, il soutient ne pas être l’appelant du corps des sapeurs-pompiers. Selon lui, il aura vu des femmes et enfants descendre du haut du bâtiment en feu, sans pour autant arriver à déchiffrer leur nombre.
Le bâtiment situé sur la rue du commerce en face de l’immeuble Khalife, derrière la Cathédrale de Lomé, abrite des commerçants d’origine nigérienne, malienne, sénégalaise mais aussi des femmes Tchokossi.
Aucune perte en vie humaine n’a été signalée.
Les gendarmes ont fait sécuriser les lieux.
En Janvier 2013, rappelons-le, un incendie criminel a ravagé le grand marché de Kara puis le bâtiment central de celui de Lomé. Plusieurs arrestations ont été opérées dans les rangs de l’opposition. Le gouvernement n’est toujours pas encore arrivé à situer les responsabilités malgré une enquête réalisée sur les lieux par des experts français.
